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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

ELECTIONS MUNICIPALES DES 9 ET 16 MARS : Alain Clary "rassemblons nous pour battre la droite"

Publié le 11 Décembre 2007 par section pcf nimes in pcf-nimes

ELECTIONS MUNICIPALES DES 9 ET 16 MARS
 
Alain Clary :
Sans attendre rassemblons nous pour battre la droite
 

Le premier sondage sur les municipales vient à peine de tomber. Votre côte de popularité reste très bonne mais la droite semble bien ancrée sur Nîmes. Comment analysez-vous ces premières tendances ?
 
Ce sondage arrive à un moment où la campagne n’est pas complètement lancée, mais cela nous donne une bonne image du rapport droite/gauche. Les municipales, ce n’est pas une élection inodore et incolore. La notoriété de chacun ne suffit pas pour obtenir des suffrages. On constate à Nîmes, peut-être plus qu’ailleurs, la droite se renforce, Fournier-Lachaud –Proust, je t’aime moi non plus, mais même combat. Ils absorbent toujours les voix du FN. Ils contribuent activement au démantèlement du socle social et républicain, en l’occurrence le code du travail, la santé, les services publics…
 
La gauche est –elle en mesure d’inverser la donne ?
 
A Nîmes, la gauche continue d’exister, certes sans progresser, mais elle ne chute pas, contrairement au niveau national. La force communiste demeure, on l’avait senti aux dernières cantonales, aux législatives en juin dernier, et ce sondage le confirme une fois de plus. La gauche, ici comme ailleurs, est cependant confrontée à une crise d’identité, à un problème de refondation, de ressourcement, c’est le cas pour le PC comme pour le PS, et bien évidemment, ce qui complique d’autant plus les choses, c’est que nos deux forces politiques sont au coude à coude.
Les négociations avec le PS semblent de ce fait dans l’impasse ?
 
Les partis socialiste et communiste ne représentent pas toute la gauche. Mais ils peuvent à eux deux beaucoup faire. C’est dans ce sens que je pense que le moment est venu de m’adresser à  Bernard Casaurang. Et lui dire, Bernard, seuls, chacun de notre côté, nous ne pouvons pas grand-chose, par contre, ensemble, rencontrons nous, adoptons une démarche commune, mettons tout en œuvre pour battre la liste Sarkoziste. Ne prenons pas la responsabilité de faire réélire la droite pour 6 ans, 7 ans cela suffit, et cela a déjà été très dur pour les Nîmoises et les Nîmois. Du reste, dans les prochains jours, je dévoilerai des éléments dans le cadre d’un livre noir sur la gestion Fournier-Lachaud-Proust. Prenons, ensemble, l’initiative de nous retrouver, à une même table, socialistes, communistes, verts, radicaux, alternatifs, altermondialistes, citoyens. Nos concitoyens ne comprendraient pas la dispersion, la concurrence, alors que la droite domine. Un mouvement social est en train de monter, il doit y avoir un prolongement, à commencer le 9 mars dans les urnes. Menons une campagne commune, plurielle, dynamique, populaire, fraternelle, pour offrir une gouvernance municipale nouvelle.
Sincèrement, vous y croyez ?
 
C’est irresponsable d’imaginer le contraire. Je note chaque jour un attentisme des gens, une insatisfaction de la population, une incrédulité de présenter une alternative. Cela, nous ne pourrons pas le faire chacun de notre côté. Certes, le premier élément est le projet, mais ce projet ne sera pas un prêt-à-porter. C’est sur les valeurs de gauche, sur une ville solidaire proposant une vraie égalité des chances, où l’on pourra participer, où l’on ne sera pas seulement usager et contribuable, mais citoyen à part entière. Une ville où la fracture sociale, le bétonnage actuel et le démantèlement des services publics n’auront plus leur place, une ville où on n’inversera totalement les priorités.
Soyez certains que j’utiliserai toutes mes forces de conviction, toute mon expérience, tout mon cœur pour fédérer nos familles, dans le respect de notre naturelle diversité. Cette diversité, il faut la préserver, c’est une richesse et la garantie que seront bien pris en compte les divers problèmes que nous aurons à gérer au sein de la cité.
C’est le moment de dire ensemble stop à la droite, de présenter de nouvelles propositions, aller vers une dynamisation pour être à la hauteur des souffrances, des frustrations, des espoirs aussi. Je reste déterminé, nous pouvons redonner un souffle à cette ville.
 
interview réalisé par le journal "La Marseillaise"
 
 
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