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COMPTE-RENDU DE LA REUNION DES COMMUNISTES
DES 4EME ET 5EME CANTONS
DU LUNDI 8 OCTOBRE 2007
Présents : 8 , Claude Lamouroux, André Dragoni, Jany Dragoni, André Dupont, Jacques Molle, David Gaini, Laurence Oudet, Gérard Peyric.
Excusés : 3, Jean-Louis Mons, Daniel Guitard, Francine Peyric.
Ordre du jour :
- Le congrès
- Mobilisation de la semaine du 22 au 27 octobre, avec un temps fort le 26 octobre.
- Les municipales et les cantonales 2008.
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Extraits de la discussion
Jacques Molle :
Le congrès se transforme en Assemblée Générale extraordinaire. Cela sera le moyen de faire s’exprimer les communistes et de redéfinir le communisme.
Existence de plusieurs « chefs de file » qui ont une vision différente :
- Ceux qui veulent en finir avec le PCF et refonder avec les antilibéraux.
- Ceux qui veulent le rénover tout en lui conservant son passé.
La priorité aujourd’hui c’est le débat, l’important c’est ce qui est dit, ce n’est pas qui le dit.
Christian Bastid a initié l’idée d’une table ronde entre les diverses opinions au sein des communistes.
Ceux sont les Sections qui vont désigner les délegué-e-s, il y aura aussi des non communistes présents à l’Assemblée Générales extraordinaire. Elle n’est pas déconnectée de la riposte et des élections locales.
L’action, tract commun « défense des services publics/franchises/pouvoir d’achat », avec le rassemblement en Préfecture le 26 octobre. Le 18 octobre, soutien aux cheminots.
Les élections :
- les municipales
Nécessité de se rassembler. Pour gagner il faudra également du contenu, c’est la démarche des « assises » de la gauche. A ce sujet une rencontre de proximité est prévue le mardi 16 octobre au centre social Pierre Gamel à 18 h 00 pour les 4ème et le 5ème cantons. Il faudrait s’occuper de distribuer des invitations dans les boîtes aux lettres.
Au-delà, il faut désigner un chef de file pour les municipales pour le mandater, afin qu’il négocie avec les autres forces de gauche, pour le rassemblement. Alain Clary est le mieux placé, il n’est en concurrence avec personne, même dans les autres partis de gauche, il a l’expérience, les capacités. Ceci dit, la discussion est ouverte, car il y aura aussi la suite de la liste et l’avenir à préparer.
- les cantonales :
Sur l 6ème 2ème et les cantons c’est réglé, mais sur le 1er canton, Sylvette Fayet réfléchit encore, une camarade a proposé une inversion, mais elle refuse d’être suppléante.
André Dupont :
A propos des pétitions, il faut faire le lien entre les deux. Les gens signent plus facilement pour la santé.
Les élections :
Municipales :
Alain ne fait pas l’unanimité à gauche, rappelons nous des législatives.
Cantonales :
Pour les cantonales, écart entre l’effort militant et le résultat électoral (droite majoritaire sur le 6ème canton). Il faudrait que l’on ait un programme clair pour la Mairie et les cantonales. Comme au niveau national, il y a un manque de cohésion.
Gérard Peyric :
L’assemblée Générale ne fera pas avancer grand-chose, aucune grande décision ne sera prise. Le parti n’a plus de positions précises sur les grands sujets. Exemple de l’affaire des tests ADN où le PCF ne se contente que d’une petite déclaration.
Jacques Molle :
Pourquoi un congrès avant un autre congrès ? Dans le parti il y a confrontation d’idées sur l’avenir du communisme. L’Assemblée Générale convient mieux qu’un congrès car cela sera plus proche de la population pour débattre. Les deux questions essentielles : Est-ce que le communisme peut être évoqué au 21ème siècle et quel avenir pour PCF ? Avec la lutte des classes actuelle, nous avons toujours besoin de communisme. Il ne faut pas rester dans le statut quo.
Laurence Oudet :
Il doit y avoir des problèmes financiers après les faibles scores.
David Gaini :
Il aurait fallu, sur le 6ème une candidature issue de la diversité pour donner un signal fort et répondre à l’UMP (Daty, Yade).
André Dragoni :
Il faut trouver une suppléante issue de la diversité.
Claude Lamouroux :
Notre difficulté vient du fait que le parti a perdu de sa cohérence, une assemblée ne résoudra pas tout d’un coup.
Les élections :
Pour les élections, il faut à tous prix gagner et employer les moyens. La locomotive sur Nîmes pour coordonner le tout c’est Alain Clary. Le PS n’a personne qui émerge vraiment et beaucoup d’adhérents PS seraient prêts à suivre Clary. Sur la situation actuelle, la France est à droite, il y a un problème de classes. Chez les cheminots il y a un ras le bol surtout avec les propos de Sarkozy sur les régimes spéciaux et les retraites.
Nous sommes battus sur la campagne idéologique médiatique.
Inquiétude sur l’avenir du parti, la nouvelle forme qu’il va prendre. Quant au 16, cela va être une prise de contact avec la population.
André Dragoni :
Nous sommes en perte d’influence, mais nos propositions au niveau économique sont bonnes, mais aujourd’hui le parti n’a plus une bonne image (pays de l’est), sa perception est mauvaise.
Est-il possible de rénover le parti ? Cela aurait pu être fait avant.
L’expérience des collectifs antilibéraux : c’était peut-être une forme d’élargissement intéressant, sans abandonner le parti. Les législatives, en ouvrant la suppléance on aurait pu devancer Françoise Dumas. Alain Clary est le meilleur candidat car il est rassembleur.
Le PCF a perdu des membres à cause de divergences, de la participation au gouvernement. Nous disons des choses que les français ne sont pas prêts à entendre, à propos de l’immigration par exemple.
On ne peut pas dire que la France est à droite, c’est qu’il y a des sujets qui préoccupent les français plus que d’autres.
Municipales :
L’exemple de la piscine qui va coûter énormément. Il faut attaquer le bilan Fournier.
Gérard Peyric :
Inquiétude sur l’avenir du parti, de sa disparition. N’est-il pas trop tard pour se rénover. Si le parti est dans cet état, c’est le résultat de la mutation (disparition des cellules). Il faudra renouveler la liste. Le résultat des élections aura un impact sur le congrès.
Laurence Oudet :
Il faut intéresser les gens à un programme, les faire participer et ne pas se contenter de discussions d’appareil.
Sur le congrès, on essaye de s’ouvrir aux antilibéraux. Problème d’organisation, les antilibéraux sont trop protestataires. On est pris entre le PS, avec qui on gouverne et l’extrême gauche. On a un discours inaudible, on veut plaire à tous.
Jany Dragoni :
Inquiétude car le parti disparaît des lieux de travail, exemple comme à l’hôpital.
Désignation d’Alain Clary :
8 votants
8 pour
0 contre
Nous sommes d’accord sur l’idée d’un débat croisé sur le communisme avec chaque courant de pensées, représentés autour d’une table.
Est-ce que nous devons construire une force alternative à la droite avec l’extrême gauche, ou est-ce que nous devons nous même construire cette alternative en l’ouvrant aux citoyens ?