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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

RENCONTRE ASSISES MUNICIPALES MUNICIPALES DU 11 JUILLET 2007 : compte-rendu

Publié le 17 Septembre 2007 par section pcf nimes in ASSISES MUNICIPALES et rencontres forces de gauche

 

 

 
Compte rendu de la 1ère rencontre des
« Assises municipales de la gauche et des forces de progrès »
11 juillet 2007 à 18 heures au Bar Palace à Nîmes
 
 
Présents : José Chareyron, David Gaini, Danielle Grimaud, Annette Haas, Martine Gros-Aguiléra, Miche Aguiléra, Catherine Bernié-Boissard, Sylvette Fayet, Jocelyne Frontère, Michel Frontère, Jean-Marc Philibert, Mathieu Laurent, Christian Bastid, Alain Jourdan, Alain Clary, Martine Gayraud, Jean-Luc Malbos, Michel Rodi, Frédéric Deschamps, Christiane Daubeuf, Michel Touzet, Agathe Pibarot, Marjorie Vanel, Aïcha Terbèche, Yves Carel, Christophe Cavard, Jean Delpuech, Claire Yèche, Jean Guiu, Jean-Paul Boré, Patricia Seguy, François Seguy
 
Excusés : Kristine Charmasson, Bernard Finiel, Bruno Mangin, Bernard Casaurang, Corinne Giacometti, Pierre Ferretti, Alain Domergue
 
 
 
La rencontre a lieu à l’initiative des communistes (élu-es et section locale), qui ont souhaité l’organiser en vue des prochaines municipales. L’invitation a été envoyée aux organisations, associations, partis politiques ainsi qu’aux amis susceptibles d’être intéressés par la démarche. En introduction, est rappelé que la gauche nîmoise est affaiblie depuis les municipales et cantonales de 2001 et la droite est forte des voix du F.N. Notre préoccupation est d’arriver à réaliser un rassemblement et d’éviter la division. Il faut se rappeler que chaque fois que la gauche est partie divisée à Nîmes, la droite a été élue. Nous souhaitons qu’une alternative soit possible.
Certains nous ont demandé : est-ce bien le moment, au mois de juillet ?
Nous sommes à 8 mois, soit environ 240 jours des élections municipales. Ce n’est jamais le bon moment mais il n’est jamais trop tôt pour agir.
D’autres nous ont dit aussi : n’y a t-il pas volonté d’instrumentalisation de votre part ?
Il ne s’agit pas de chapeauter la réflexion, l’action. Il ne s’agit pas non plus d’être propriétaire de cette initiative. L’organisation se fera de manière démocratique.
Autre question : qui va diriger la liste ?
Nous pensons qu’il faut avant tout créer un projet mobilisateur, une solution pour la tête de liste se dégagera du débat citoyen.
 
 
Un tour de table permet à chacun d’exprimer ses positions et ses attentes.
 
Les constats font apparaître qu’il existe deux hypothèses pour les municipales de 2008 : une liste unitaire ou bien une primaire à gauche.
Plusieurs participants soulignent la difficulté de l’union dans le contexte actuel de la gauche. Il est rappelé qu’en 1989, J.Bousquet a été élu au 1er tour en raison de la division entre PS et PCF.
 
Certains participants évoquent leur parcours à gauche (chez les Verts, au sein de divers mouvements), et l’expérience des présidentielles. Affirment leur souhait de tout faire pour qu’une liste de gauche existe pour les municipales, qui sont des élections différentes des présidentielles. Si le programme est primordial, il ne faut pas occulter l’intérêt des électeurs pour la tête de liste. Il faut donc créer « une alchimie » pour que se développe un courant à gauche. « Le P.C. est aujourd’hui nécessaire pour faire gagner la gauche, mais c’est toute la gauche qui doit gagner. »
D’autres insistent sur l’enjeu de 2008 : à la fois les municipales et les cantonales dans les cantons 1 (JP Fournier sortant), 2 (J. Pelissier, sortante), et 6 (R. Tiberino, sortant). Ces deux derniers ont été ravis à la gauche en 2001. Il faut donc mener le débat et la campagne, sans quoi on risque de nouvelles déconvenues.
 
En 1995, avaient été mis en place des ateliers thématiques et de quartiers. Il en était sorti un bouillonnement militant qui allait bien au delà des forces des uns et des autres. 8 mois c’est très court pour réaliser cela.
Un autre remarque que nous avons un Maire et une équipe renforcés après les législatives.
Est-il possible de battre cette droite ? Oui, mais il faut travailler à tous les niveaux : il existe une grande diversité à gauche et un atout, les citoyens. Certains sont militants dans des partis, associations, mouvements, mais de nombreux nîmois n’ont pas la parole. Ils sont écartés par la politique municipale ; Nous devons leur permettre d’exercer leur citoyenneté, d’abord en leur redonnant la parole.
Travaillons sans attendre, la droite a déjà engagé la bataille des municipales, elle est en campagne. .
 
Il est souligné qu’on ne peut pas construire un programme seulement sur l’opposition. Les gens attendent des propositions sur des projets, même s’ils n’existent pas aujourd’hui.
Nous devons nous adresser à toutes les catégories sociales, construire un projet qui s’appuie sur les citoyens. La tête de liste résultera du rassemblement autour de ce projet.
Nul n’est en effet propriétaire de ces Assises. Tous ceux qui participeront sont au même niveau.
 
Plusieurs insistent sur l’idée que si nous voulons gagner, nous devons éviter les erreurs des présidentielles (l’impossibilité pour la gauche anti-libérale d’avoir un candidat commun).
La gauche nîmoise est plurielle. Au cours de cette première rencontre, il en manque des composantes essentielles. Il faut reprendre contact avec celles-ci, de manière institutionnelle.
Il faut apprendre à construire avec des forces qui ne partagent pas les mêmes opinions. Il faut apprendre à faire vivre nos différences et ce qui nous rassemble.
Les Assises vont dans ce sens. Ce projet va permettre de dépasser tous les clivages.
Localement, il faut construire un projet non seulement en opposition à l’équipe actuelle, mais pour les 20 ans qui viennent.
 
A propos de la démarche, un militant associatif indique son choix d’annoncer d’abord un nom pour la tête de liste, avant de négocier un projet à gauche. Pour d’autres, il faut l’aborder en même temps que le projet. Le combat est de toutes manières difficile mais, lorsque les classes populaires se mobilisent à Nîmes, les scores sont étonnants.
Il faut travailler à la fois sur le projet et sur l’offre politique à proposer, poser des questions concrètes. La droite a gagné les législatives, ce n’est pas en aiguisant la compétition entre les forces de gauche qu’on la battra.
 
Selon une militante engagée dans la candidature anti-libérale (Bové) aux présidentielles, la gauche ne peut gagner qu’à 3 conditions. La 1ère, quelle posture politique elle se donne. La 2ème, la gauche doit être porteuse d’un projet répondant aux aspirations des gens : environnement, quartiers, logement, cadre de vie, transports, etc. La 3ème, que la gauche soit unie et rassemblée. Si on se positionne pour répondre aux attentes des gens, il ne faut pas tergiverser. Il n’y aura peut-être pas tout le monde. Se positionneront ceux qui seront d’accord.
Référence est faite à l’union réalisée pour le référendum du 29 mai 2005 autour du non de gauche.
Le débat est relancé autour de l’idée qu’il n’est pas forcément nécessaire d’avoir l’union au premier tour. Une participante hors partis souligne qu’il faut avoir la volonté d’un rassemblement, et être d’accord sur l’objectif à atteindre. La droite se dit décomplexée. Il faut trouver un slogan à gauche. En ce qui concerne la tête de liste, c’est certain qu’il y a des leaders. Mais le plus important, c’est de partir des besoins des gens. Il faut être attentifs aux nouveaux arrivants, ils ont un regard neuf.
 
Des interventions de militants associatifs présents, ressort la proposition qu’une liste de gauche doit être élargie, au-delà des partis politiques, à la société civile. Il faut un rassemblement très large, des propositions. La gauche est à réinventer.
 
 
 
Parmi les thèmes évoqués :
 
Les banlieues, la solidarité urbaine.
L’emploi, la création d’emplois. Le type de développement local (économie sociale et solidaire).
La construction de logements, la politique d’urbanisme (centre et périphéries).
Les transports. Le partage de la rue (pistes cyclables).
La politique sociale, les crèches et les équipements permettant aux femmes de travailler.
La gestion municipale des secteurs publics privatisés, comme l’eau : est-il possible d’innover ?
La démocratie participative (budget participatif).
La culture.
 
 
En conclusion, est proposée une nouvelle rencontre le 5 septembre, où seront précisées les modalités de mise en œuvre des assises : réunions dans les quartiers, réunions thématiques (des réunions avec les jeunes sont déjà proposées, afin de créer une dynamique les associant).

 

 

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