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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

Compte-rendu de la réunion du centre ville du 13 octobre 2008

Publié le 28 Octobre 2008 par section pcf nimes in 34ème congrès

 

Préparation du congrès. Réunion d’adhérents du centre ville

lundi 13 octobre 2008 au Prolé

 

 

5 camarades présents, dont Christian BASTID,  secrétaire de section

 

Aperçu des réflexions exprimées :

 

  • Le statut du « projet de base commune » pose problème : alors que les adhérents sont censés se prononcer les 29 et 30 octobre prochains pour déterminer, d’entre le texte proposé par la direction et deux textes alternatifs, ce qui sera le texte proposé au débat et à amendement pour le congrès, depuis trois semaines, « Communistes » en témoigne chaque mercredi, le « projet » de base commune fonctionne d’ores et déjà comme « la » base commune.
  • Plus profondément, le texte adopté majoritairement au CN du 6 septembre l’a été par 88 voix pour, 7 contre et 29 abstentions. Au  total, 124 membres du CN…sur 254 (moins de la moitié !) se seront prononcés sur ce texte. Si l’on ajoute à cela que des camarades du CN ont exprimé de lourds désaccords avec la logique profonde de ce texte sans pour autant faire le choix de déposer de texte alternatif, est-ce que cela n’impose pas des efforts, voire des procédures exceptionnelles, pour que le congrès travaille le plus large « en commun » des communistes dans leur diversité ?
  • L’ampleur et la gravité de la crise, insoupçonnés lors de l’élaboration du projet de base commune, n’imposent-elles pas d’en repenser profondément le contenu et les équilibres, et sans attendre, une réflexion et des actes, au sens propre, extra-ordinaires des communistes  ?
  • Dans cette situation, alors que la facture est et sera lourde pour notre peuple et les peuples du monde, les communistes peuvent-ils penser leur parti sans penser la gauche dans son ensemble ?
  • Marre de « la gauche », « la gauche »…. Le parti doit être plus que jamais lui-même. Le Parti socialiste est d’autant plus dangereux qu’il paraît divisé, car pour la majorité des gens, « la gauche », c’est le PS. Le projet de base commune, en l’état, est lisse, rien de bien neuf. Il a besoin d’être amendé. En particulier sur la question de l’outil, du parti, et, j’insiste, de l’Huma. On le voit bien : sans l’Huma, nous n’existerions déjà plus. Or, je ne sens pas, à la hauteur voulue, cette préoccupation du parti.
  • Le projet de base commune me paraît un bon texte de base, utile pour la réflexion et le rassemblement des communistes. Si de bonnes idées viennent d’ailleurs, pourquoi ne s’y inscriraient-elles pas ? Ce qui m’est de plus en plus insupportable, ce sont les divisions dans le parti. Et je pense que c’est une des raisons majeures de la démotivation de beaucoup de camarades.
  • Pourquoi forcément ressentir comme « division » nos « différences » ? On dit depuis longtemps qu’on doit faire de notre diversité richesse, mais la réalité c’est qu’on a vraiment du mal à faire de « l’en commun » avec nos différences. Et là, franchement, je ne sens pas qu’on en prenne le chemin.
  • Plein de gens souffrent, on a moins que jamais le droit de se couper de ce qu’ils vivent. Etre avec les gens, et en même temps, oui je partage, avoir le souci de « l’outil ». De ce point de vue, le faible niveau de mobilisation des communistes, auprès des gens comme dans la préparation de leur congrès, est inquiétant. C’est une expression de désarroi. La direction, avec ses changements d’orientation depuis le dernier congrès, y a une part de responsabilité. Dans ces conditions, beaucoup de communistes sont en position d’attente. Quant aux jeunes qui adhèrent à notre parti, on voit bien qu’ils ne se sentent pas concernés par notre type de fonctionnement, d’organisation. Sur cette question, qui me paraît vitale, le projet de base commune, qui fonctionne en effet déjà comme la base commune, ne propose aucune vision pour la durée. Diversité, différence, division… ? Sur Nîmes, c’est un fait, des camarades fonctionnent déjà en réseau, c’était le cas lors des élections législatives,  d’autres posent, la question d’une deuxième section ? Cela me paraît en contradiction avec la commission nationale qui travaille sur les directions et nos structures. J’espère que la conférence de section abordera cette question en toute sérénité.

 

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