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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

Compte-rendu atelier N°3

Publié le 4 Juillet 2008 par section pcf nimes in 34ème congrès

Compte rendu de l'Atelier n°3 "Quel nouveau mode de développement" ?

 

5 présents, une excusée.

 

Remarques préliminaires 

1/ Sur la diffusion des textes à ceux qui n'ont pas internet et les réunions qui ne rassemblent pas suffisamment de camarades ;

2/ Comment continuer ce travail indispensable ? Journée d'étude à Lézan, dans l'été ? Des séances hebdomadaires jusqu'au congrès et continuer après sur des thèmes à approfondir ?

 

Discussion à partir du texte de l'atelier national

Le capitalisme est en crise mais les mouvements sociaux sont fragilisés :

            - crise systémique de longue durée pour le capital

            - le capitalisme est incapable de résoudre cette crise 

Mais il n'y a pas de fatalité, l'action est nécessaire.

Le dépassement du capitalisme n'est pas un préalable à une politique de civilisation.

Il est possible de concevoir un développement non productiviste et de justice sociale.

 

Quatre révolutions sont nécessaires :

a/ Révolution économique, financière et sociale

            - appropriation publique et sociale des biens communs

            - dépassement du marché du travail

            - maîtrise publique des marchés financiers

b/ Révolution écologique et énergétique

            - défi énergétique (énergies fossiles, renouvelables…)

            - défi de la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement

c/ Révolution de l'art, de la connaissance et de l'information

d/ Révolution démocratique

 

Des termes doivent être précisés :

- Echelons territoriaux du local au mondial (plus personne ne sait comment les responsabilités sont réparties et s'articulent : obscurité antidémocratique)

- Comment se situer face à l'état-nation ? Obsolète ou maillon décisif à renouveler dans ses articulations aux régions et à l'Europe ?

- La notion de "subsidiarité" qui est rappelée dans chaque traité européen, qui signifie que chaque échelon local doit décider pour tout ce qui le concerne, que l'échelon supérieur ne décide que de ce qui ne peut l'être aux échelons inférieurs… dans la pratique il semble que cela fonctionne à l'envers !

 

Nous devons penser dialectiquement le rapport dépassement du capitalisme et politique de civilisation : l'un n'est pas préalable de l'autre, il nous faut les faire avancer tous les deux en s'appuyant sur les acquis de l'un pour aider à l'autre.

La démocratie plus le mouvement populaire c'est le dépassement capitaliste.

Tout n'est pas décidé ni réglé d'avance.

Le projet doit être réaliste et crédible.

En Amérique latine, au Venezuela particulièrement, il y a un processus de démocratisation mais le pays n'est pas encore socialiste.

Pour l'Europe, il faudrait avoir le projet d'écrire un nouveau traité et travailler au rapprochement avec d'autres forces européennes.

 

Considérer que le dépassement du capitalisme n'est pas possible en France, s'il ne l'est pas dans le monde, cela "plombe" l'ambition !

C'est difficile de parler de nouveau mode de développement sans évoquer l'Europe.

Et des nationalisations, des pôles publics ?

Alors faut-il que nous réfléchissions pour le monde entier ?

Définir un nouveau mode de développement en France et en Europe ?

Certains posent la question de sortir de l'Europe… beaucoup dépend en effet de la politique européenne. Comment démocratiser l'Europe ? Peut-on ignorer la Chine, l'Inde ? Et la politique des USA ?

 

La question est bien celle de la propriété des moyens de production et d'échanges. Avec une définition du rôle de l'état et du statut des salariés.

Pour la sécurité sociale, il faut l'expression d'une nouvelle volonté politique.

Discuter les questions de monopole, d'étatisation, de péréquation (pour rendre possible l'aménagement du territoire). Comment trouver les moyens pour développer les réponses aux besoins sans développer le capital financier ?

La nationalisation ne passe pas seulement par l'état, il est possible d'envisager des coopératives, des gestions communales, etc.

Il y a des formes juridiques possibles depuis 1992, les sociétés coopératives d'intérêt public qui permettent de réaliser des services publics territoriaux. Mais une action locale d'extension des services publics doit être soutenue par la loi… nous risquons alors d'être en conflit avec l'état ou avec l'Europe, mais ne faut-il pas en passer par là pour changer vraiment les choses ?

Aujourd'hui des luttes se durcissent sur les services publics, elles constituent l'essentiel des luttes actuelles, dans tous les domaines (transports, écoles, hôpitaux, postes, TV, garnisons militaires et même trésorerie ou perception).

Il est nécessaire de rassembler sur ces luttes : comment le parti peut-il le faire au mieux ? Comment peut-il discuter et clarifier les enjeux, les effets positifs et négatifs de l'évolution de la société à propos des services publics tels qu'ils ont été conçus ou rabougris par les gouvernements successifs jusqu'à maintenant ?

 

 

 

 

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