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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

COMPTE-RENDU COMITE DE SECTION DU 20 NOVEMBRE 2012

Publié le 27 Novembre 2012 par section pcf nimes in 36ème CONGRES

Comité de la section de Nîmes du 20 novembre 2012

 

  1. 1.     Dates du Congrès :

-         5 débats départementaux : le jeudi 22 novembre à Vauvert : « fragmentation de la société ; vivre ensemble ; lutter ensemble » ; le lundi 26 novembre à Bagnols : «  l’avenir du Front de Gauche » ; le jeudi 29 novembre à Nîmes (Centre André Malraux au Chemin Bas, à 18h.) : « la gauche et le changement… maintenant » ; le mardi 4 décembre à Alès : « la crise » ; le samedi 8 décembre à Uzès : « le PCF ». Tous sont publics, et ouverts à tout le département. 

Vote sur le texte autour duquel se déroulera la discussion  (« base commune » adoptée par la majorité du Conseil National sortant, ou bien 1 des 3 textes alternatifs ; tous seront envoyés aux adhérents). Le 21 novembre : date limite des dépôts des textes alternatifs et modification des statuts par le CN. Consultation des adhérents : vendredi 14 et samedi 15 décembre dans 3 lieux : Vendredi 14 décembre :

 

- 9 h 00 à 18 h 00 : Section de Nîmes

-  de 14 h à 19 h 00  : Pissevin  salle Matisse

- 9 h  00 à 12 h 30 et 17 h 00 à 19 h 00 : Cercle de l’Avenir

 

Samedi 15 décembre :

 

- 9 h 00 à 12 h 00 : Section de Nîmes

- 9 h 00 à 12 h 00 : Cercle de l’Avenir

 

  • §         Il faut être adhérent depuis au moins 3 mois, être à jour de ses cotisations (on peut se mettre à jour le jour de la consultation).
  • §         Dans chaque bureau : un cahier d’émargement, listing de l’ADF à jour, listing des adhérents à jour.
  • §         Dans chaque bureau plusieurs camarades seront présents.
  • §         1 procuration par personne

 

-         Faire un maximum de réunions de proximité, de toutes natures.

-         Conférence de la Section de Nîmes vendredi 18 janvier de 18 à 22 h. et samedi 19 janvier de 9 h. à 17h.30 ; lieu (x) à préciser.

-         Conférence départementale le week-end suivant.

-         Congrès national les 8, 9 et 10 février.

 

  1. 2.     La préparation du Congrès n’est pas détachée de la situation actuelle.

-         En allant voir les camarades (cotisations…), on se rend compte de la situation du moment et des luttes à mener (ex : les locataires de Pissevin).

-         Ne pas hésiter à battre en brèche les gestions social-démocrates : locales (Habitat du Gard…) comme nationales : rapport Gallois, conférence de presse de Hollande. Pas pour dire « c’est nul, point final », mais pour essayer de les faire changer. Ils ont pris un tournant social-démocrate, nous ne renonçons pas à les faire changer à nouveau.

-         Ne pas abandonner le peuple de gauche. Nous ne sommes pas dans l’opposition : nous portons la victoire contre Sarkozy et la droite. Mais ne pas baisser le niveau de la critique.  Le hiatus commence à exister entre les espoirs et la réalité, mais cela peut conduire au renoncement ou à l’extrême-droite. Le PS ne changera pas, mais on peut l’obliger à changer de politique ; ou au moins des adhérents, des électeurs.

-         Tout dépend du rapport de forces. On peut avoir des résultats (locataires de Pissevin). Nationalement le rapport de forces est actuellement en faveur de la droite et du patronat (« la gauche a gagné les élections dans les urnes, mais la droite a gagné la bataille des idées » « Libération ») ; mobilisation insuffisante pour les manifestations du 14 novembre ; à nous de la faire changer : Front contre l’austérité, pétition, tracts, nos 5 conférences, ainsi que celles de Cirera au Cercle le 22 novembre… en élargissant sans cesse ; c’est difficile, mais il n’y a pas d’autre solution.

-         Rappeler nos propositions  développées lors des campagnes du printemps: plan de réindustrialisation, création d’un grand pôle financier public, prêts et imposition des entreprises différenciés en fonction de leur politique d’emploi, relèvement du SMIC (1700 €), des salaires et des pensions, la loi contre les licenciements boursiers et le renforcement des services publics.

-         Rôle des élus comme points d’appui, surtout s’ils sont dans la majorité (CG).

 

  1. 3.     Les textes du Congrès. 

-         Personne au CS ne manifeste un soutien à l’un des 3 textes alternatifs. Qualifiés de « stalinien » ou de « Monsieur Plus ».

-         La Base Commune proposée par la majorité du Comité National.  La faire connaître, dès avant le vote des 14 et 15 décembre ; même si elle est trop longue (synthétiser ?) ... Au cœur : clarification et poursuite de la stratégie du Front de Gauche (qui s’élargit encore : Alternatifs…) : c’est surtout sur cela qu’il faut discuter. Un camarade : « bouffée d’oxygène, même si nous avons peut-être un peu trop cédé sur certains points ». Réfléchir sur la proposition de «  coopérative » (chapitre II - 4), et le renforcement du Parti dans ce cadre. Importance de la contribution sur le féminisme.

-         Un camarade : pas d’accord avec le Front de Gauche. Coupure au sein des communistes ; baisse du nombre d’élus (pas en voix). La Base Commune fait l’impasse sur l’analyse (en positif et négatif) des politiques d’union des 30 dernières années.

 

 

  1. 4.     Le Congrès, moment de réflexion et de modifications sur l’organisation.

-         Conformément aux statuts, proposition de création de 2 commissions préparatoires, ouvertes à ceux qui le souhaitent : une (avec Christian et Vincent) sur le renouvellement des instances, particulièrement du Comité de Section ; une (avec Frédéric et Michel) sur les questions d’organisation.

-         Rappel. Le Comité de Section a été rétabli à Nîmes, grosse section, bien que les statuts ne prévissent  qu’un exécutif et une Assemblée Générale (mais cela ne fonctionnait pas bien).

-         Nombre : à discuter (le CS actuel est très gros, 73 membres, parce que, lors du Congrès extraordinaire, il avait été décidé de n’enlever personne, et de rajouter de nouveaux camarades militants.

-         Rajeunissement. Parité. Mixité sociale.  Tout ceci est difficile ; il faut être volontariste.

-         Priorités : entreprises (ex : le CHU, énorme entreprise, 5 000 personnes y travaillent). où il y a des camarades mais dispersés, et plus d’activité du Parti  ; le CG ; la Mairie ;les quartiers populaires. Pôles d’activité nouveaux : Zone industrielle de Grézan, parc Georges BESSE, zones commerciales (Carré Sud). Redistribution des responsabilités en fonction des priorités. Le seul lieu où nous sommes en passe de réunir les communistes c’est chez les cheminots.

-         Travail et responsabilités plus partagés. Définir ces responsabilités, et mettre des noms en face ? Difficile : lors du congrès extraordinaire, il a été établi un questionnaire avec 23 propositions de thèmes ; mais peut-on marcher. Moins de centralité. Etre plus présents, plus attractifs. Plus d’expression du Parti (ex : sur la gestion Fournier ; ne pas laisser tout le poids aux élus, même si ils font de très bonnes choses : ex : intervention de Catherine lors du Débat d’Orientation Budgétaire). Clarifier rôle des élus, du CS, de l’exécutif.

-         Partir de ce qui a été fait (création de lieux de proximité, adhésions…) et améliorer. Impliquer plus de camarades.

-         Plusieurs sections ? Plusieurs critiques :  il pourrait y avoir 2 sections avec 2 orientations différentes ; il y aurait éclatement de la ville entre sections aux préoccupations différentes (quartiers populaires, quartiers moyens…), alors que nous combattons l’éclatement de la ville par la droite et voulons lui recréer une cohérence.

-         Développer une structure « agglo », compte-tenu de l’importance que prend celle-ci. Plusieurs critiques : agglo peu perçue par les habitants ; cette structure serait encore plus énorme que la section de Nîmes ; et pourquoi pas  une seule structure pour la « métropole Nîmes –Alès » !

 

 

  1. 5.     Les municipales.

-         Fournier et Copé ont obtenu   66,03% à Nîmes. Vers l’alliance avec le FN. Fournier pas battu. Ce sera une grosse lutte politique : opposition droite (et extrême) / gauche, lutte contre l’austérité.

-         Aucun camarade pour la proposition (PG) de liste Front de Gauche fermée. Pas de conception étroite du rassemblement. On ne va pas partir seuls. Pas de réunions ouvertes tant qu’on n’est pas d’accord.

-         Construire sur un projet, pour répondre aux besoins des gens, pour redresser la ville. Pas de réunions pour causer sur « avec qui », mais plutôt « pour faire quoi ». Réunions thématiques : culture, transports, équipements sportifs et culturels, quartiers crèches… ; peut-être commencer par finances, car cela risque de déterminer le reste : état de la ville après Fournier (dette, impôts) ? conséquences de l’austérité, notamment du traité européen, sur les collectivités locales ?

Forum s’adressant à toutes les forces de gauche sur proposition du groupe communiste de la ville de Nîmes ! Pour la  majorité des intervenants c’est l’ancienne conception du rassemblement d’abord le projet pour faire vivre des pratiques différentes des accords préétablis.

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