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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

Conférence de presse du 2 juillet : assises municipales "2008-2014, quelle ville voulons nous ?"

Publié le 5 Juillet 2007 par section pcf nimes in ASSISES MUNICIPALES et rencontres forces de gauche

Conférence de Presse
 
des élu-e-s communistes
 
et de la Section de Nîmes du P.C.F.
 
 
 
« Vers des Assises municipales de la Gauche et des forces de Progrès »
 
 
Lundi 2 juillet 2007 à 8 h 30
 
au Bar Pantel
 
Bd Jean Jaurès
à Nîmes
 
 
 
 
 Les élu-e-s et les militant-e-s communistes nîmois-e-s proposent :
à tous les partis et forces de Gauche, progressistes, démocrates, républicaines, refusant la main mise de la Droite, gonflée des voix et des idées de son extrême,
aux organisations syndicales et professionnelles,
au mouvement associatif et aux Comités de quartier, aux Collectifs citoyens dans le domaine social, culture, du développement, etc…
 
de se réunir -dès le 11 juillet prochain- pour préparer en commun des 
« Assises Municipales »
sur le thème -provisoire, la dénomination peut évoluer :
« Nîmes 2008 – 2014
Quelle ville voulons-nous ? »
qui pourraient avoir lieu à la mi-octobre 2007.
 
Cette démarche entend ouvrir un nouveau chapitre, écrire une page différente de la vie locale, à la suite de la séquence électorale Présidentielles-Législatives de 2007. En effet, il faut regarder les choses en face et se poser les bonnes questions.
La Droite a gagné les deux consultations. Sur le plan national et à Nîmes. Nicolas SARKOZY fait au 2ème tour, un score égal à celui de l’équipe FOURNIER-LACHAUD-PROUST aux municipales de 2001. Yvan LACHAUD fait un résultat identique à celui qu’il a obtenu en 2002.
La Droite, qui a asséché en grande partie le vivier F.N., consolide ses positions et accroît son ancrage dans cette ville depuis 6 ans. Qu’on le veuille ou non, le risque est qu’en 2008, aux Municipales et aux Cantonales, nous revivions la situation de 2001. En pire !
 
A 250 jours environ de ces consultations, il n’est pas trop tard pour se poser les questions justes. Nous n’écartons pas celle du « leadership » à Gauche. Mais tout ramener à savoir qui, sur le manège, va décrocher le pompon, est tout simplement dérisoire et irresponsable. Car, là aussi, les choses sont claires. A l’issue du premier tour des Législatives à Nîmes, sur 100 voix de Gauche :
41 relèvent de la sensibilité communiste
45 relèvent, ensemble, du P.S., du P.R.G. et du M.R.C., qui avaient une candidate commune,
14 appartiennent aux Verts, à l’extrême Gauche et aux forces altermondialistes.
 
 Conclusion : deux courants principaux continuent à faire jeu égal, comme pendant la décennie 1990-2000, le P.C.F. et le P.S. A leurs côtés, exprimant une singularité irréductible, on peut estimer à 1 électeur sur 5, les sensibilités de Gauche différentes : du Parti radical de Gauche aux amis de José BOVE, en passant par les écologistes, le M.R.C., l’extrême Gauche, etc…     
Qui les rassemblera ? Vont-elles se disperser, « jouer perso », faire liste séparée, au risque de faciliter la réélection de FOURNIER-LACHAUD-PROUST ?
 
 
 
L’interrogation est d’autant plus essentielle que,
si de 1995 à 2001, la Gauche plurielle nîmoise a gagné 10 %,
de 2001à 2007, elle a, au mieux, stagné à l’étiage de 45 %, à de rares exceptions près (régionales notamment), tout en perdant un siège de Conseiller Général dans le 5ème canton (B. MANGIN), conservant le 4ème (B. CASAURANG) et le 3ème (A. CLARY).
 La Gauche nîmoise est plurielle. Elle est composée de forces interdépendantes. Les unes ne peuvent pas espérer gagner sans les autres.
 
 
 
 
 
 
Les élu-e-s et les militant-e-s communistes nîmois s’adressent à tous et toutes :
« Il faut qu’il soit clair que nous refusons a priori la désunion, la division, la dispersion. Ainsi que tout préalable politicien, tout calcul sur la prééminence de tel ou tel parti, tout dosage, toute exclusive. Et le cortège de petites phrases et d'arrière-pensées qui va avec… Nous comptons dans le paysage nîmois, mais avec tout notre poids. Nous avons une expérience et une audience qui, en 2008, seront décisives. Nous ferons tout pour que se réalise dans la loyauté, le respect, l’équité et l’efficacité un très large rassemblement de la Gauche nîmoise. Nous saurons prendre nos responsabilités comme nous l’avons toujours fait depuis 1965 ! »
 Prendre ses responsabilités, aujourd’hui, c’est réfléchir et discuter au grand jour, et noir sur blanc :
au périmètre des forces politiques, sociales, issues de la société civile, qui peuvent se rassembler pour offrir une démarche alternative à la Droite, flanquée des vois et des idées de son extrême ;
au projet politique et de gestion qu’il s’agit de mettre sur pied, pour administrer la Ville de Nîmes et son agglomération dans les six années à venir.
 
 Car, d’où qu’il vienne, il n’y aura pas, à Gauche, en 2008, de sauveur suprême. On ne battra pas la Droite à force d’incantations, ou en faisant montre d’un brillant C.V. institutionnel… Toutes les forces, tous les réseaux, toutes les personnalités, tous les appuis, toutes les opportunités, seront à mobiliser, seront utiles. Mais sans un dialogue citoyen transparent, rien - ni projet, ni démarche, ni équipe, ni tête de liste - n’aboutira positivement.
 
 Un courrier part ces jours-ci à destination de tous ceux qui ont vocation à participer à ces « Assises Municipales de la Gauche et des forces de progrès ». Notre objectif n’est pas de faire un « coup » politicien, mais de créer un Comité d’organisation de ces « Assises » fonctionnant paritairement. Pour déterminer un calendrier, des thèmes de débat, des modalités de rencontres (par quartiers, par sujets).
 
 Et, d’ores et déjà, de décider de riposter, si possible en commun, à l’actualité municipale. De porter cette démarche pluraliste jusqu’au Conseil Municipal, au travers des groupes de Gauche qui y sont représentés. D’anticiper en quelque sorte, l’élection d’une équipe alternative à la Droite, à l’Hôtel de Ville.
 
 Dernier point : nous pensons qu’il sera indispensable d’informer largement l’opinion de nos avancées, comme de nos blocages ou de nos projets. Car, pour reprendre une formule que nous avons essayé de faire vivre avec les « Ateliers citoyens » : Nîmes est à vous, Nîmes est à tous !
 
 
 
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