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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

résumé des textes du 34ème congrès

Publié le 23 Octobre 2008 par section pcf nimes

 

Section de Nîmes du PCF 20 rue Jean Reboul 30900 Nîmes

( 04.66.21.15.53  /  4 04.66.67.53.60  /  : E-Mail : nimes.pcf@wanadoo.fr

 

Nîmes le 21 octobre 2008,

 

Cher (ère) camarade,

Chaque adhérent(e) aurait du recevoir le projet de base commune plus les textes alternatifs, comme les statuts l’imposent.

 

Pour de multiples raisons, tous les communistes ne les ont pas reçus, aussi nous avons décidé de vous faire parvenir un résumé de ces projets, les textes intégraux sont disponibles à la section (photocopies).

Ainsi, tous les adhérents pourront voter les 29 et 30 octobre pour décider du texte qui servira de base commune pour le congrès.

 

Voici les dates et lieux où chacun pourra se rendre, les listings de la section s’y trouveront, et serviront de cahiers d’émargements pour le vote. Ces jours là tu pourras te mettre à jour de tes cotisations.

MERCREDI 29 ET JEUDI 30 OCTOBRE

Vote des adhérents du PCF sur le texte qui servira de base commune.

Au Prolé, de 9 h 00 à 19 h 00, les 2 jours

Au Cercle de l’Avenir, de 10 h à 12h 30 et de 16 h 00 à 19 h 00, les 2 jours

Salle Matisse à Soleil Levant : Mercredi de 15 h à 19 h

Au CSCS de Valdegour : Jeudi de 15 h à 19 h

Il est possible de faire une procuration pour les camarades absents les 2 jours, chaque adhérent à droit à trois procurations.

Souhaitant que tu participes à ce vote et que tu incites d’autres camarades à en faire de même,  pour ce moment important de la vie démocratique de notre Parti,

Reçois Cher (ère) camarade, mos fraternelles salutations.

 

                                                                                                    Pour l’exécutif de la section

 

                                                                                                               Christian Bastid

 

 

 

PROCURATION

34ème congrès

Vote des 29 et 30 octobre 2008

sur le choix de leur base commune de discussion du 34ème congrès.

 

Je soussigné(e) ,……………………………………………… ………………..de la section de Nîmes

Ne pouvant participer au vote interne de notre parti les 29 et 30 octobre, sur le choix de la base commune de discussion du 34ème congrès, je donne procuration à :

Mme, M……………………………………………………………………………………………………………...

Qui votera en mon nom.

 

Fait à Nîmes………………………………..

Le ……………………………………………..

 

 

Résumé texte 1

Vouloir un monde nouveau, le construire au quotidien

Nous voulons refonder au plus vite une perspective de changement progressiste dans notre pays. C’est l’ambition que nous nous fixons avec ce congrès. Le monde traverse une phase critique de son histoire, la crise capitaliste n’est pas seulement financière, elle  est globale. Le peuple souffre durement de cette crise et de la politique mise en œuvre par la droite au pouvoir.  La gauche n’offre pas l’alternative politique nécessaire. Elle est pourtant urgente. Nous voulons repenser notre analyse de la mondialisation, notre projet politique et notre conception du Parti communiste pour relever ce défi.  C’est en le faisant que nous répondrons aux questions fondamentales soulevées depuis l’élection présidentielle sur l’avenir de notre propre parti.

Nous vivons un nouvel état du monde. La mondialisation est désormais la réalité de notre quotidien. C’est un processus extraordinairement contradictoire dans lequel s’affrontent chaque jour de plus en plus durement des logiques de renforcement de la domination capitaliste et des besoins d’émancipation.  La crise actuelle conforte notre conviction qu’un autre mode développement, une autre conception du développement humain sont nécessaires et possibles. Nous fondons plus que jamais notre engagement de communiste sur la nécessité de dépassement de ce système capitaliste en crise. Nous ancrons aujourd’hui cette conviction dans une analyse renouvelée des enjeux historiques  auxquels notre civilisation est confrontée. Les développements spectaculaires de la crise mondiale nous imposent d’ici le congrès d’approfondir encore ces analyses et d’enrichir sensiblement le  texte à ce propos.

Les évolutions historiques que nous vivons modifient très largement les conditions de la lutte sociale,  politique et idéologique. Ces nouvelles conditions nous imposent d’élever sensiblement les réponses que nous apportons à la crise des alternatives politiques à ce monde capitaliste, en France , en Europe et dans le monde . Nous voulons penser notre projet politique avec cette ambition.

Plus que jamais, notre objectif est d’ouvrir dans un délai rapproché une perspective de changement progressiste réel, qui soit à la fois ambitieuse (changer le monde) et immédiatement concrète (des changements tout de suite). Rendre crédible un tel projet politique de changement dans une situation où domine, y compris à gauche, l’idée que c’est impossible, c’est  travailler indissociablement à faire émerger les contenus des transformations nécessaires et les moyens politiques de leur réalisation.

Nous voulons pour cela tout à la fois :

-favoriser, à partir des contradictions du système et des besoins qui s’expriment, l’élaboration des  grandes réformes de société, des grands objectifs d’un projet de changement à vocation majoritaire. Il s’agit de promouvoir en tous domaines de nouveaux modes du développement humain, une société de libertés et des pouvoirs nouveaux pour une démocratie réellement citoyenne et participative,  une autre conception de la construction européenne et du monde.

-créer en permanence, en faisant de la démocratie un fil rouge de notre identité communiste, les conditions  de l’intervention et de la maîtrise populaire sur les processus de changement ; travailler dans le même esprit à l’ unité d’un monde salarié en plein bouleversement, à l’unité de tous les exploités et de tous les dominés.

-construire en toutes circonstances les luttes, les rassemblements, les dynamiques, les fronts, les majorités politiques et citoyennes susceptibles de porter ces réformes jusqu’à leur mise en œuvre.  La crise d’alternatives que traverse la gauche ne nous conduit pas à renoncer à notre objectif  d’une majorité, d’un gouvernement, d’une présidence de la République qui impulseraient une politique de changement porteuses de grande réformes transformatrices.   C’est même le contraire. Pour y parvenir, nous proposons d’ouvrir 

 

 

partout des lieux de rencontres, de rassemblements  et d’actions susceptibles de construire les fronts politiques les plus larges possibles visant ces objectifs de transformation. L’ambition visée est de créer une dynamique politique nationale allant jusqu’à la construction d’un Front progressiste et citoyen.  Une condition essentielle de la réussite est d’allier nos efforts au service de l’intervention populaire et du rassemblement au respect de notre pleine autonomie d’action et d’expression.

-travailler dans cet esprit à l’occasion des élections européennes à l’émergence d’un Front progressiste européen pour une transformation très profonde des objectifs de l’Union et plus généralement à l’échelle du monde à un internationalisme de nouvelle génération.

Ces ambitions nous conduisent également à faire le choix d’engager de profondes transformations du Parti communiste pour en faire la force politique susceptible de porter avec efficacité ce projet et ces combats. La voie de transformations du PCF nous apparaît plus féconde que celle de la recherche de la constitution d’un autre parti aux contours incertains. Certains vont jusqu’à parler de métamorphose. Les débats du congrès  doivent  justement permettre de définir la nature et l’ampleur des évolutions, des transformations, des ruptures nécessaires.

Résumé texte 2

Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme

Le gouvernement et le patronat sont en train de démanteler toutes les conquêtes sociales du passé. Ce programme répond aux impératifs d’un système qui ne peut plus exister qu’au détriment de l’immense majorité de la population.

L’explication principale de la défaite de la gauche, en 2007, réside dans la dérive droitière de la direction du PS. Aujourd’hui, face aux attaques de la droite et du patronat, les travailleurs et les jeunes ont plus que jamais besoin d’un PCF fort et combatif. Le parti doit se maintenir et se renforcer, étendre son influence. Ceci implique une évaluation critique du programme et des orientations du parti au cours de la dernière période.

Dans les erreurs qui sont à la source de son affaiblissement, il n’y a absolument rien d’irrémédiable. Nous rejetons catégoriquement les arguments de ceux qui voient dans les difficultés de la dernière période les signes d’un déclin irréversible de notre parti. L’idée d’une dissolution du parti ou de sa transformation en « autre chose » doit être fermement et définitivement écartée.

L’effondrement de l’URSS et la restauration du capitalisme en Europe de l’Est avaient donné un nouvel accès de confiance aux représentants du capitalisme. Le système avait triomphé du « communisme » – en réalité, de régimes qui n’en étaient que des caricatures bureaucratiques et totalitaires. Plus rien ne semblait pouvoir s’opposer à l’écrasante domination de l’impérialisme américain. Mais aujourd’hui, le capitalisme mondial connaît sa plus grave crise économique depuis les années 30. Les Etats-Unis et leurs alliés sont en train de perdre les guerres en Irak et en Afghanistan. L’Amérique latine est en pleine ébullition. Les événements au Venezuela et en Bolivie signifient qu’après toutes ces années pendant lesquelles les capitalistes ont décrété la mort définitive de notre cause, le socialisme est de nouveau à l’ordre du jour.

Le capitalisme français perd du terrain sur le marché mondial. Alors que la spéculation financière a rapporté des milliards à une classe de parasites, l’économie française est en récession. Le système capitaliste est devenu complètement incompatible avec les conquêtes sociales du passé.

La dernière décennie dessine une courbe ascendante de luttes et de mobilisations. Et pourtant, sur cette même période, la courbe du développement du PCF va dans le sens inverse. Il y a donc un problème. Les causes de cet affaiblissement sont essentiellement liées au programme et aux orientations politiques du parti lui-même.

Dans le passé, la couche la plus militante et la plus consciente du salariat et de la jeunesse voyait dans le PCF un parti révolutionnaire. Il incarnait l’idée du renversement du capitalisme et de la réalisation du

 

 

socialisme. Mais la dilution progressive de son programme et la participation de sa direction au vaste programme de privatisation du gouvernement Jospin (1997-2002) ont contribué à miner la crédibilité du PCF aux yeux de la masse des travailleurs. L’incapacité totale de ses dirigeants de prévoir et d’expliquer l’effondrement des régimes dictatoriaux prétendument « communistes » a également porté un coup très sévère à son autorité.

La crise profonde du capitalisme ouvre de grandes perspectives au PCF. Mais pour qu’elles se réalisent, il est absolument indispensable de rompre avec la politique insipide du réformisme « antilibéral » et de renouer avec les traditions militantes et révolutionnaires de notre passé – c’est-à-dire avec les idées du marxisme. Les communistes doivent bien évidemment participer à toutes les luttes qui s’engagent contre les inégalités et contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression. Mais, à la différence des réformistes, ils ne doivent pas se limiter à de simples réformes et perdre de vue leur objectif principal : le renversement du capitalisme, c’est-à-dire la nationalisation des banques et de la grande industrie, sous le contrôle démocratique des salariés eux-mêmes.

Le Parti Communiste doit redevenir un parti révolutionnaire, dans son programme, son action et son tempérament. Sur cette base, il regagnera progressivement sa position de parti des éléments les plus combatifs de la jeunesse et des travailleurs. Le capitalisme n’offre plus d’autres perspectives que la régression, le déclin, la crise permanente, la destruction des conquêtes sociales. Aucune société ne peut continuer indéfiniment sur cette pente. Le socialisme n’est donc pas une utopie, mais une nécessité. La tâche primordiale des communistes est de donner une expression concrète à cette nécessité dans le programme, la théorie et la pratique du parti.

Résumé texte 3

Faire vivre et renforcer le Pcf, une exigence de notre temps 

Poursuivre et renforcer le PCF

 

Les communistes ont exprimé lors de l’assemblée générale extraordinaire de décembre 2007 la volonté de continuer et renforcer le PCF. La base commune proposée par la direction nationale sortante poursuit la stratégie menée depuis plusieurs congrès, qui a conduit à l’affaiblissement actuel. Elle ne propose aucune rupture avec le système capitaliste et abandonne toute perspective révolutionnaire, transformant le PCF en coquille vide.

 

A la veille du 34e congrès, le Parti communiste français reste un parti de premier plan par ce qu’il représente dans le pays, ses militants et ses élus.

 

En France et dans le monde, l’aiguisement de la lutte des classes

 

La situation internationale et nationale n’a jamais autant donné raison aux communistes. La crise financière internationale d’une rare gravité qui éclate confirme ce que nous savons : le capitalisme est un système prédateur, générant des crises cycliques au détriment des peuples, porteur de menaces pour la paix dans le monde.

Au plan national,  la mondialisation se traduit par la main-mise du capital financier international sur les grandes entreprises françaises. Des pans entiers de l’industrie et de l’agriculture sont détruits, avec des conséquences sociales dramatiques : chômage, développement des emplois déqualifiés et sous-payés, précarité généralisée…

 

Notre peuple est étranglé par des politiques économiques et sociales destructrices, menées par une droite revancharde qui s’acharne à détruire tous les acquis obtenus par les luttes au cours du 20e siècle : casse du code du travail, destruction de la sécurité sociale, attaques répétées contre le système de retraites par répartition, privatisation des services publics – énergie, transports, télécommunications.

 

 

 

 

 

 

Un Parti communiste fier et offensif

 

 

Dans ce contexte,  nous avons besoin d’un Parti communiste marxiste, proposant des perspectives politiques crédibles, pour mener une contre-offensive efficace au capitalisme.

 

C’est pourquoi nous proposons un texte alternatif.

 

La situation générale montre que la rupture du congrès de Tours en 1920 entre un courant réformiste et un courant révolutionnaire  est toujours d’actualité. Il ne s’agit ni de nostalgie ni de repli identitaire, mais d’une analyse marxiste de notre époque.

 

Aussi, immédiatement, nous devons :

 

-reconstruire  l’organisation communiste, l’outil idéologique et politique en partant à la reconquête des entreprises et des quartiers populaires. Oui à la cellule cœur de l’activité du parti,  Oui à la formation idéologique qui permet au militants d’agir !

 

-combattre le renoncement de la gauche, qui efface les lignes de partage entre gauche et droite, et qui fait glisser le Pcf vers un réformisme de plus en plus clairement assumé

 

-développer une analyse marxiste et reconquérir idéologiquement les classes populaires, en refusant le règne de l’argent, le triomphe de l’individualisme, la régression sociale présentée comme une fatalité

 

-redevenir un parti d’opposition efficace, porteur de propositions, offensif et crédible, à l’initiative de luttes

 

- redonner à notre parti sa pleine indépendance de pensée, d’organisation et d’action en refusant l’hégémonie du PS ou la dilution dans la gauche de la gauche.  Travaillons à une politique d’alliances à la base offensive, un rassemblement populaire anticapitaliste, qui nous permette de sortir de l’ornière de l’alliance obligée avec le Parti socialiste, ou de l’option d’un parti dissout dans des alliances mal définies à la gauche de la gauche

 

-dénoncer clairement le carcan de l’Union européenne, et tirer le bilan de notre participation au Parti de la gauche européenne

 

-renouer avec les partis communistes du monde entier, travailler à la construction d'un nouveau cadre international d'échanges et de coopération entre les peuples, outil indispensable à une solidarité communiste active.

 

Le 34e congrès doit tirer les leçons des échecs passés, de l’urgence d’une réponse communiste à la crise du capitalisme, de la renaissance d’un point de vue communiste dans différents pays du monde. Ce congrès peut être un congrès historique. Nous voulons en sortir avec un Parti communiste fiers de ses valeurs et de ses idéaux, combatif et offensif, porteur d’un projet révolutionnaire de rupture avec le capitalisme.

 

 

 

 

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