COMMUNIQUE DE PRESSE
Dimanche soir la gauche gouvernementale a subi une débâcle électorale (PS, PRG et les Verts). En arrivant pour la première fois en tête d’un scrutin en France depuis la Libération, le Front National franchit un seuil symbolique. La bataille des présidentielles de 2017 est engagée. La montée du Front National surfe sur les méfaits de la crise, de l’austérité et des Non réponses aux préoccupations de nos concitoyens. Ne pas voir, ne pas entendre cela, induirait qu’aux élections de 2015, le Front national pourrait pour de bon devenir le 1er parti en France. Dans ce contexte particulier, je partage la déception et la colère des électrices et électeurs du Front de Gauche et du Parti Communiste. Il n’y a pas eu la dynamique en faveur de nos candidats, nous ne récupérons pas les déçus, les mécontents de la gauche. Sur Nîmes nous progressons légèrement sur 2009 de 232 voix, mais nous perdons en pourcentage (-0,58%). La déception est plus grande car, dans cette élection, nos candidat-e-s du Front de Gauche se sont démarqués concrètement du Parti Socialiste notamment concernant le « Grand marché Transatlantique ». Pour cette raison, je ne m’aventurerai pas dans une analyse des résultats de la droite et de la gauche pour expliquer que la gauche demeure majoritaire à Nîmes dans l’agglomération. Les électeurs retiennent, au soir d’une élection, celui qui arrive en tête et celui qui perd. Il nous faut à présent « relever le défi ». L’outil du Front de Gauche peut être un excellent outil si nous le mettons au service du rassemblement et de tous ceux qui veulent une véritable politique de gauche.
Christian BASTID Secrétaire de la section de Nîmes du PCF