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  le blog pcf-nimes

Front de Gauche Nîmes

Derrière les C.A.E., un véritable enjeu de société

Publié le 16 Février 2011 par section pcf nimes

    Il est de très bon ton de placer désormais au cœur du débat social le principe de la « bonne gestion des fonds publics ». Ni le Préfet du Gard, représentant du gouvernement, ni le député de Nîmes, membre de la majorité présidentielle, n’y ont échappé lors de la réunion du 24 janvier dernier portant sur les CAE (Aucun élu de l’opposition n’avait été invité, et en particulier les élus communistes, pourtant présents lors de la réunion précédente avec les associations).

 

   Il est si confortable d’user du réflexe de « bonne conscience », de citoyenneté, de sens du civisme, bref de culpabiliser un peu tout un chacun pour cacher l’innommable, à savoir la politique de la droite au pouvoir, et particulièrement la RGPP. Et en effet la « Régulation Générale des Politiques Publiques » mise en place déjà depuis plus de cinq ans –dénoncée en son temps par de nombreux organismes, associations, syndicats, et notamment aussi par le PCF – prend aujourd’hui tout son sens.

 

    La RGPP remet en cause 150 années de régime républicain, fondées sur la démocratie, l’égalité des droits et des devoirs, socles indispensables au traitement égal des citoyens. Elle met fondamentalement en grand danger les droits des citoyens, bien au-delà des personnels des services publics.

 

   Voyons le devenir de l’école en conséquence (on peut décrypter le devenir de la santé et des hôpitaux de la même manière). Il n’est plus question d’amener l’ensemble d’une classe d’âge à un niveau de connaissances garanties sur l’ensemble du territoire (certificat d’ études sous les IIIème et IVème Républiques, puis brevet des collèges, et baccalauréat lors des années 1990 : l’objectif du 80% a été abandonné). Pourquoi ? Le capitalisme sauvage ne veut pas d’école publique ni de citoyens instruits. Aux enfants des riches, l’excellence (sélection par l’argent), et pour « tous les autres », une école de pauvres, vidée des objectifs d’acquisition de connaissances, de socialisation, de qualification et d’ascension sociale.

 

   « La bonne gestion des fonds publics » consiste désormais à « fermer le robinet pour tous », livrant au privé tout ce qui peut être rentable…, et comptant sur le bénévolat et les associations pour assurer tant bien que mal  le reste.

 

         Après « une école pour les pauvres », voici le temps du « travail pour les pauvres ». Détournement de l’emploi par le biais de ces C.A.E., « contrats d’aide à l’emploi »… Salariés pauvres, quels que soient leur qualification et leur savoir-faire, avec « un espoir » de 6 mois d’embauche, « peut-être » renouvelable au maximum jusqu’à 24 mois, à 20 heures par semaine. Peut-on vivre ainsi ?

 

   Voilà les « propositions de l’état », qui a encore supprimé 40000 emplois de fonctionnaires cette année, et baissé le nombre, la durée et la prise en charge des C.A.E., menaçant le fonctionnement des organismes publics (écoles par exemple) déjà lourdement ponctionnés en postes de fonctionnaires, et l’existence même de nombreuses associations, qui ne peuvent pas compter sur le seul bénévolat. Suppressions et baisses votées sans état d’âme par le député, Monsieur Lachaud. Il paraît même que le Gard a « trop utilisé » de C.A.E. en 2010 (un peu plus de 3000) et le gouvernement a décidé de fermer le robinet à moins de 2000. Ainsi sont appréciés les besoins en haut lieu !

 

   Mais, ce même député  fait semblant d’élever de « vives protestations » …  Il se pause même en sauveur dans la presse quelques jours plus tard, se faisant fort de modifier ce qu’il a lui-même voté ! Et le Préfet a décidé de revoir la question fin mars. D’abord parce que les associations ont vivement exprimé leur inquiétude. Elles ont besoin pour vivre de salariés « plus nombreux », « plus stables », « mieux rémunérés », et donc plus aptes à soutenir plus faibles qu’eux encore. Et aussi parce que fin mars, c’est juste après les élections cantonales.  Voici encore de bonnes raisons de voter pour les candidats du Front de Gauche, pour une autre politique sociale et économique au service de tous, fondée sur le développement des services publics et de la vie associative, et sur  l’emploi stable.

 

 

La Section de Nîmes du

Parti Communiste Français.

 

 


 

 

 

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